Pour ce Spring Break "Nature et Clubbing", il fallait bien qu'il y ait un peu de nature. Eh bien on a été servi! Notre bonne vieille petite 491 Ford Taurus (160000 miles à son actif je crois, soit plus de 6 fois le tour de la terre!) a trouvé un chemin en terre, le chemin aux 1000 nids de poule comme auraient pu l'appeler les autochtones. Et plus elle s'avançait dans cette contrée sauvage, plus les gens qu'elle croisait avec leurs gros 4x4 lui disaient que la fin de la route était loin... D'ailleurs, elle a croisé un 4x4 qui ne la comprenait pas quand elle parlait (anglais bien sûr) : forcément, car c'était un 4x4 français! Une touriste dedans n'en pouvait plus, la route était à vomir... Par contre, il y avait de belles bêtes le long de la route d'après elle.
Et c'est là que le safari a commencé... Depuis ce jour, le moteur de notre Ford ne fait plus le même bruit, pauvre petite 491 Taurus!
Nos photographes risquèrent leur vie pour accomplir leur mission, mais ils ne le savaient pas (je n'ai appris que récemment qu'il y avait régulièrement des accidents de gens qui s'étaient trop approchés des gators!).
Mais pourquoi avoir pris une telle route? C'est qu'au bout de la route il y avait un camping "primitif" (comme les hommes des cavernes étaient primitifs). En arrivant, les gardiens des lieux, 3 vautours, dans un grand arbre, se sont envolés, et c'est en les voyant qu'on a compris ce qu'il pouvait arriver aux campeurs imprudents... Mais nous, très prudents, on a fait un grand feu pour faire fuir les panthères (ou les moustiques, selon les versions), ce qui a très bien marché puisqu'on n'en a pas vu (des panthères).
mercredi 7 avril 2010
lundi 29 mars 2010
Spring Break Part1: Panama City
Notre première étape: Panama City, Ze ville où il faut être pour le Spring Break aux Etats-Unis.
Après quelques vodka + jus de cranberrie, le concept devient simple : une plage, des jeunes dessus, une route qui longe la plage avec des picks-up dessus. La procédure est limpide : aller à la plage (vers 16h), boire du jus de cranberrie (d'ailleurs, petit oubli, il faut passer au Liquor Store avant, sinon il n'y a rien à boire) jusqu'au coucher du soleil. Puis ensuite rentrer se changer et prendre une douche au camping. Pour cela, grimper dans des pick-ups sur la route (un charmant sourire de nos amies d'Agnès Scott au chauffeur suffit) pour aller où on veut.
A pieds ca irait beaucoup plus vite car la route est complètement bouchée... Mais avec suffisamment d'alcool, même les ingés ne cherchent plus à tout optimiser; pire, ils trouvent ça fun de ne pas optimiser leur trajet!! Et puis il faut dire que la route est Ze Place to Be : c'est qui qui a les plus grosses basses? C'est qui qui a les jantes les plus brillantes et qui tournent à l'envers? C'est qui qui a les roues les plus grandes? C'est qui qui a le plus de colliers de perles? C'est qui qui a le minishort le plus court? M'as tu vu? Autant de question que tous les jeunes américains se posaient sur la route.
Après quelques vodka + jus de cranberrie, le concept devient simple : une plage, des jeunes dessus, une route qui longe la plage avec des picks-up dessus. La procédure est limpide : aller à la plage (vers 16h), boire du jus de cranberrie (d'ailleurs, petit oubli, il faut passer au Liquor Store avant, sinon il n'y a rien à boire) jusqu'au coucher du soleil. Puis ensuite rentrer se changer et prendre une douche au camping. Pour cela, grimper dans des pick-ups sur la route (un charmant sourire de nos amies d'Agnès Scott au chauffeur suffit) pour aller où on veut.
A pieds ca irait beaucoup plus vite car la route est complètement bouchée... Mais avec suffisamment d'alcool, même les ingés ne cherchent plus à tout optimiser; pire, ils trouvent ça fun de ne pas optimiser leur trajet!! Et puis il faut dire que la route est Ze Place to Be : c'est qui qui a les plus grosses basses? C'est qui qui a les jantes les plus brillantes et qui tournent à l'envers? C'est qui qui a les roues les plus grandes? C'est qui qui a le plus de colliers de perles? C'est qui qui a le minishort le plus court? M'as tu vu? Autant de question que tous les jeunes américains se posaient sur la route.
Spring Break
Aux États-Unis, c'est sérieux, donc on n'a qu'une semaine de vacances pour 4 mois de cours (d'ailleurs, quand je serais ingénieur aux Etats-Unis, je n'aurais que 3 semaines de congés payés, et une semaine de congé non payé). Du coup, la semaine en question n'est pas très sérieuse. Pour, nous, on pourrait l'intituler "Les Ingés Décompressent en Floride", ou "Nature et Clubbing", ou encore "Boutons de Moustiques et Coups de Soleil". Inutile de dire que notre semaine a quand même été beaucoup plus sérieuse que celle des jeunes américains en Spring Break : eux restent une semaine au même endroit (une plage), boivent, dansent, font du volley, etc. Pour nous, il s'agissait plutôt d'un road trip en Floride. Ces 2000 miles (3200 km) m'ont éreinté mais resteront un grand souvenir.
vendredi 5 mars 2010
Thrashers vs Islanders
Hier soir, petite soirée hockey à la Phillips Arena d'Atlanta. Les Thrashers (nous) jouions contre les Islanders (les adversaires). Thrasher, ca vient de "to thrash", qui veut dire "foutre une grosse raclée". Et il faut dire que pour une fois, les Thrashers ont bien porté leur nom: le match s'est terminé sur un 6-3 pour nous, facile! 3 buts du russe, 1 d'un canadien, 1 autre d'un suèdois, et le dernier par le tchèque!!
Mais évidemment, le sport pour le sport, c'est pas très intéressant. Alors il y a le show autours du sport. Il y avait des têtes cracheuses de feu quand les Thrashers mettaient des buts, des racleuses de neige en tenue d'hiver, une mascotte qui court partout, des petits shows à la Interville sponsorisés par Applebaum pendant l'entracte (la mi-temps, pardon!)... Et surtout, l'organiste de l'Arena qui était juste devant nous, et qui mettait l'ambiance pendant les arrêts de jeu avec des petites musiques genre celle dans Worms quand un ver se fait batter hors du terrain, trop cool!!
Mais évidemment, le sport pour le sport, c'est pas très intéressant. Alors il y a le show autours du sport. Il y avait des têtes cracheuses de feu quand les Thrashers mettaient des buts, des racleuses de neige en tenue d'hiver, une mascotte qui court partout, des petits shows à la Interville sponsorisés par Applebaum pendant l'entracte (la mi-temps, pardon!)... Et surtout, l'organiste de l'Arena qui était juste devant nous, et qui mettait l'ambiance pendant les arrêts de jeu avec des petites musiques genre celle dans Worms quand un ver se fait batter hors du terrain, trop cool!!
dimanche 28 février 2010
Memphis
Le week dernier, on est alle a Memphis, encore un week-end non prevu au programme. Memphis, c'est un depaysement garanti, comme une oasis en Egypte: il y a une pyramide, un joli pont eclaire la nuit, et une rue (Beale Street). Une rue avec plein de bars et des groupes de musiques. Des caleches dehors pour faire un petit tour entre amoureux (ou avec une grosse bande de potes), et des voitures de police qui bloquent et surveillent la rue. Le premier soir, on est alle voir un groupe de musique jouer dans un bar sur Beale Street, et le second soir, on est alle voir un groupe de musique jouer dans un bar sur Beale Street. Et pour $5, j'en ai pris plein la face (surtout le premier soir, un groupe de funk, que des Noirs avec le groove dans le sang :)).
Bien sur, au dela de l'aspect touristique indeniable (tiens, d'ailleurs on a aussi visite la maison d'Elvis Presley a Memphis, ca me revient), l'aspect humain du voyage a beaucoup participe a la super ambiance du week-end: car ce sont les filles d'Agnes Scott (l'Universite de filles d'Atlanta) qui nous ont convie a ce week-end, nous, les mecs de Georgia Tech (l'Universite de mecs d'Atlanta). Finie, donc, l'ambiance scientifico-macho-gay du quotidien, car il faut bien constater que nos amies d'Agnes Scott ont le pouvoir d'adoucir nos moeurs!
Bien sur, au dela de l'aspect touristique indeniable (tiens, d'ailleurs on a aussi visite la maison d'Elvis Presley a Memphis, ca me revient), l'aspect humain du voyage a beaucoup participe a la super ambiance du week-end: car ce sont les filles d'Agnes Scott (l'Universite de filles d'Atlanta) qui nous ont convie a ce week-end, nous, les mecs de Georgia Tech (l'Universite de mecs d'Atlanta). Finie, donc, l'ambiance scientifico-macho-gay du quotidien, car il faut bien constater que nos amies d'Agnes Scott ont le pouvoir d'adoucir nos moeurs!
dimanche 14 février 2010
L'expérience Endeavor, face B
Le week-end dernier, on est allé à Orlando, week-end pas prévu au programme. Mais en tant que futurs ingés de l'ESA, il fallait qu'on aille passer un peu de bon temps en Floride, sachant qu'on n'aurait plus beaucoup l'occasion de passer du bon temps en Floride dans nos futures vies d'ingés. Pour cela, c'est simple: il suffit de prendre sa voiture, mettre quelques affaires dedans, de faire le plein ($30), et c'est parti pour 7 heures de voyage, avec un arrêt obligé dans n'importe quel fast food sur le chemin (et pas dans une sorte d'aire d'autoroute infâme où tout est 20 fois plus cher qu'ailleurs).
Il faut aussi trouver un logement digne de ce nom, et c'est là que les relations ont du bon: Ludo, un français de Georgia Tech, avait dégotté un palace floridien pour l'occasion grâce à une famille d'amis dont l'hospitalité est typique des gens du Sud. Piscine, jacuzzi, billard, lac privé, local à poubelles qui sent la rose, piano... On s'y fait vite!
Et puis pour notre culture, quand même, on est allé visiter le Kennedy Space Center, à Cape Canaveral pour clore un superbe week-end!
C'est ça l'expérience Endeavor!
Il faut aussi trouver un logement digne de ce nom, et c'est là que les relations ont du bon: Ludo, un français de Georgia Tech, avait dégotté un palace floridien pour l'occasion grâce à une famille d'amis dont l'hospitalité est typique des gens du Sud. Piscine, jacuzzi, billard, lac privé, local à poubelles qui sent la rose, piano... On s'y fait vite!
Et puis pour notre culture, quand même, on est allé visiter le Kennedy Space Center, à Cape Canaveral pour clore un superbe week-end!
C'est ça l'expérience Endeavor!
L'expérience Endeavor (ou pas)
Le week-end dernier, on est allé à Orlando, week-end pas prévu au programme; mais en tant que futurs ingénieurs de l'ESA, il fallait qu'on aille voir la navette américaine décoller. 80% de chances qu'elle décolle à 4h39, le dimanche matin. On s'arme d'un barbeucue, de buns (les pains pour Burgers), et de steaks histoire de tenir toute la nuit sans aller au McDo. On prend aussi des duvets pour ne pas avoir froid et pour dormir si finalement on ne tient pas toute la nuit (ça peut arriver!). A une heure du mat', le ciel est dégagé, tout s'annonce bien, une petite sieste s'impose. Mais à 3h, désastre: des petits nuages bas ont couvert tout le ciel!! Du coup, la radio dit que la navette n'a plus que 30% de chances de décoller, parce que les petits nuages ont l'air pas très gentils. M'enfin quand même ils envoient un petit avion dans les nuages pour voir qu'est-ce qui se passe. Et puis 20 minutes avant le décollage, la radio nous annonce que le décollage est définitivement annulé, parce que soit disant s'il y a un pépin, les astronautes ne seront pas capables d'atterrir dans ces conditions de visibilité. Donc c'est le branle-bas de combat: tous les gens qui ont attendu toute la nuit veulent rentrer le plus vite possible chez eux, et en plus ils sont énervés parce qu'ils ont attendu pour rien. Il y avait tellement de monde à l'évènement qu'on a eu le temps de passer 2 CD de musiques avant de sortir des bouchons (à 5h du mat' rappelons le!), et que Philippe, notre chauffeur, a eu le temps de se prendre quelques gestes obscènes de la part d'autres automobilistes!
Voila, c'était ça l'expérience Endeavor!
Voila, c'était ça l'expérience Endeavor!
mardi 9 février 2010
Mon cadeau d'anni !
Mon anni est passé, et j'ai eu droit au plus gros cadeau de ma vie (en volume en tout cas!): une énorme boîte bleu, et Marc et Philippe m'annonçant qu'ils avaient pris le plus gros modèle. Finalement, après avoir sorti tous les paquets les uns des autres comme des poupées russes, j'ai trouvé le cadeau le moins volumineux de ma vie (j'aurais même pu le rater, car le dernier paquet était sous le double fond de la dernière boîte!): une superbe plaque GT, plaquée or (c'est l'impression qu'elle donne), made in USA (California)!!
Je me suis donc empressé de la mettre au devant de notre voiture: elle fera guise de compteur du nombre de moucherons écrasés, qui est proportionel à la quantité de voyages qu'on fera cette année, et donc au fun que j'aurais vécu aux States!!
Je me suis donc empressé de la mettre au devant de notre voiture: elle fera guise de compteur du nombre de moucherons écrasés, qui est proportionel à la quantité de voyages qu'on fera cette année, et donc au fun que j'aurais vécu aux States!!
vendredi 29 janvier 2010
Georgia Tech VS Wake Forest
Hier soir on est allé voir notre université jouer au basket contre Wake Forest, une autre université de notre Conférence (la bien connue ACC, Atlantic Coast Conference). Marc nous avait prévenu: Wake Forest est une bonne équipe... En tout cas, c'était une bonne équipe l'année dernière. Et oui, tout le monde sait bien que les meilleurs joueurs de la ligue universitaire sont recrutés par la NBA à la fin de l'année. Du coup, si une équipe n'a que des bons joueurs, et bien l'année suivante elle n'a plus personne!! Et apparemment, elle n'a pas son mot à dire...
On va dire que c'est ce qui est arrivé à Wake Forest, parce qu'on leur a mis une raclée monumentale (79-58).
En même temps, c'était beaucoup grace à nous, supporters, car ici les supporters sont vraiment le 6ème homme : une subtile technique nous permettait de faire rater leurs lancers francs aux adversaires (cf vidéo)!
On va dire que c'est ce qui est arrivé à Wake Forest, parce qu'on leur a mis une raclée monumentale (79-58).
lundi 25 janvier 2010
Menu of the week
Pensacola, FL
Premier petit road trip ce week-end: 6h de route a l'aller, pareil au retour, $100 d'essence, $85 d'hotel, $20 de camping, 15 doughnuts, 4 repas au fast food, 17 marques de fast food différentes recencées pendant le trajet, mais surtout un feu de camp mythique dans un camping désert, sur une étroite bande de sable dans l'océan, avec des orages annoncés pour la nuit. Une tente d'été qui prend l'eau de partout, et un vent à décorner une tente qui manquerait de sardines (un peu comme la notre d'ailleurs).
La photo, c'est la route pour aller au camping. Il faut imaginer qu'un peu plus loin derrière la dune, il a la mer, et que derrière le photographe, il y a la mer aussi! On dirait que la route a été dessinée par un ingénieur bourré, mais en fait non, c'est le sable qui l'envahit qui lui donne cet aspect sinueux!
vendredi 22 janvier 2010
On se bouge!
Ca y est, c'est décidé! On va se bouger pour découvrir du pays! Tout le monde en avait marre de ne pas visiter les States et de rester à Atlanta tous les week-ends, de faire toujours la même routine:
- BBQ le vendredi soir,
- soirée à Cosmo, notre Night Club favori,
- promesse d'aller au MJQ, un autre night club, le lendemain,
- réveil vers midi ledit lendemain,
- tentative de soirée, mais tout le monde est fatigué (à part Jean (prononcez comme le pantalon américain) qui a dormi toute la journée),
- dodo (sauf pour Jean qui n'arrive pas à dormir),
- dimanche tranquille, avec éventuellement une sortie dans l'aprem,
- reprise des cours le lundi
- Aller à Pensacola, Floride, ce week-end
- Aller à la New Orleans pour mardi gras
- Aller à Panama City, Floride, pour le spring break
- Aller à Detroit, Michigan, puis Toronto, Ontario pendant le semestre
dimanche 17 janvier 2010
Theater - Avatar
Aprem ciné, Avatar. En 3D bien sûr. Salle pleine, on se pose.
Pub pour s'engager dans l'armée américaine, plus bourrine que la française, mais moins pipo. Genre l'armée américaine c'est pas pour rencontrer des jolies filles avec qui tu peux sortir le soir pendant les perms, comme voudrait nous le faire croire la pub française. L'armée américaine, c'est pour sauver des mères de familles et des enfants, couper des arbres avec une tronçonneuse, récupérer le vieil album de famille dans la maison effondrée (ça, c'est un peu pipo quand même...) et le rendre aux enfants, etc.
Le film commence; des retardataires nous demandent si on peut pas se décaler pour leur faire de la place, mais le mari du couple à ma droite refuse : le film a déjà commencé, non de Dieu. Sa femme me répond gentiment, en français, avec le joli accent anglais que désolé, il ne veut pas.
Ce qui fait marrer la femme à ma droite, c'est quand le méchant sergent du film qui veut faire du mal à la Nature dit qu'avec lui, la Nature va en baver. Comme quoi le sergent n'est peut-être pas comme l'américain lambda, peut-être il est un peu caricatural...
Après le happy end tant attendu, des gens applaudissent à différents endroits de la salle et à différents moments. Peut-être des gens qui se réveillent après le film? Puis tout le monde se lève et s'en va, sans attendre la fin du générique (ni même le début du générique d'ailleurs).
Je suis le seul à ramener mon petit pot de pop-corn vide pour le jeter à la poubelle. Les autres pots de pop-corn gisent parmi plus ou moins de pop-corn et de boîtes de fast food, par terre.
Pub pour s'engager dans l'armée américaine, plus bourrine que la française, mais moins pipo. Genre l'armée américaine c'est pas pour rencontrer des jolies filles avec qui tu peux sortir le soir pendant les perms, comme voudrait nous le faire croire la pub française. L'armée américaine, c'est pour sauver des mères de familles et des enfants, couper des arbres avec une tronçonneuse, récupérer le vieil album de famille dans la maison effondrée (ça, c'est un peu pipo quand même...) et le rendre aux enfants, etc.
Le film commence; des retardataires nous demandent si on peut pas se décaler pour leur faire de la place, mais le mari du couple à ma droite refuse : le film a déjà commencé, non de Dieu. Sa femme me répond gentiment, en français, avec le joli accent anglais que désolé, il ne veut pas.
Ce qui fait marrer la femme à ma droite, c'est quand le méchant sergent du film qui veut faire du mal à la Nature dit qu'avec lui, la Nature va en baver. Comme quoi le sergent n'est peut-être pas comme l'américain lambda, peut-être il est un peu caricatural...
Après le happy end tant attendu, des gens applaudissent à différents endroits de la salle et à différents moments. Peut-être des gens qui se réveillent après le film? Puis tout le monde se lève et s'en va, sans attendre la fin du générique (ni même le début du générique d'ailleurs).
Je suis le seul à ramener mon petit pot de pop-corn vide pour le jeter à la poubelle. Les autres pots de pop-corn gisent parmi plus ou moins de pop-corn et de boîtes de fast food, par terre.
jeudi 14 janvier 2010
Chef Marc, notre nouveau chef, a été horrifié d'apprendre que je ne pesais que 140 unités de la balance dans la salle de bain, alors que j'en pesais 145 en arrivant à Atlanta, en août dernier.
Il a donc décidé de me prendre en main comme jamais je n'ai été pris en main. Un programme de longue haleine commence, avec des entraînements au déjeuner et au diner (par exemple finir ce bon rôti), des petits jeux (qui mangera le plus de petites cuillères de beurre, qui finira le paquet de sucre avec une paille, etc!), et surtout des exercices pour garder mon poids (sessions PS3, matchs de basket à la télé, et bien d'autres idées!). J'espère que pour une fois ça va marcher!
Il a donc décidé de me prendre en main comme jamais je n'ai été pris en main. Un programme de longue haleine commence, avec des entraînements au déjeuner et au diner (par exemple finir ce bon rôti), des petits jeux (qui mangera le plus de petites cuillères de beurre, qui finira le paquet de sucre avec une paille, etc!), et surtout des exercices pour garder mon poids (sessions PS3, matchs de basket à la télé, et bien d'autres idées!). J'espère que pour une fois ça va marcher!
mercredi 13 janvier 2010
Mon premier jour de cours
Hier, c'était mon premier jour de cours.
J'ai commencé par un cours de psychologie : Analysis of Behavior. En gros, il s'agit d'analyser, de prévoir, et de modifier le comportement d'un animal donné (d'un être humain, par exemple). Le prof est un vieux, passionné. Il veut qu'on lui gueule dessus quand on n'est pas d'accord avec lui, parce que son cours est sujet à polémique par nature. En tout cas, notre manière de voir le monde va changer, avec ce cours. Par exemple, je suis en train de lire un livre qui explique comment éduquer un chien... ou mes enfants, quand j'en aurais (ou ceux des autres si j'en n'ai pas)! Heureusement, comme dit le titre (Ne frappez pas votre chien), il s'agit de méthodes basées sur la récompense plutôt que la réprimande.
J'ai enchaîné sur un cours d'automatique, classique, puis sur un cours d'automatique non linéaire. Ce cours là, c'était un peu comme un cours de prépa : un prof génial, passionné et passionnant, qui va à un train d'enfer, et qui va nous donner un max de boulot pour qu'on devienne les meilleurs! Sauf que moi j'ai pas envie de devenir le meilleur, donc j'ai décidé de ne pas prendre ce cours, et d'opter plutot pour un cours que Philippe et Marc ont commencé, qui a l'air bien plus tranquille.
J'ai commencé par un cours de psychologie : Analysis of Behavior. En gros, il s'agit d'analyser, de prévoir, et de modifier le comportement d'un animal donné (d'un être humain, par exemple). Le prof est un vieux, passionné. Il veut qu'on lui gueule dessus quand on n'est pas d'accord avec lui, parce que son cours est sujet à polémique par nature. En tout cas, notre manière de voir le monde va changer, avec ce cours. Par exemple, je suis en train de lire un livre qui explique comment éduquer un chien... ou mes enfants, quand j'en aurais (ou ceux des autres si j'en n'ai pas)! Heureusement, comme dit le titre (Ne frappez pas votre chien), il s'agit de méthodes basées sur la récompense plutôt que la réprimande.
J'ai enchaîné sur un cours d'automatique, classique, puis sur un cours d'automatique non linéaire. Ce cours là, c'était un peu comme un cours de prépa : un prof génial, passionné et passionnant, qui va à un train d'enfer, et qui va nous donner un max de boulot pour qu'on devienne les meilleurs! Sauf que moi j'ai pas envie de devenir le meilleur, donc j'ai décidé de ne pas prendre ce cours, et d'opter plutot pour un cours que Philippe et Marc ont commencé, qui a l'air bien plus tranquille.
samedi 9 janvier 2010
Lettre de Tomas, traduite
Mon très cher Marc, mes très chers enfants [Philippe et moi, NDLR],
Cela fut un plaisir de partager une colocation avec vous. Cuisiner, prier, chanter "La Transhumance" et de l'opéra, regarder le basket à la télé et crier sont des choses que je n'oublierai jamais.
Je regarde en arrière, et je repense à ces inconnus gays qui franchissaient cette porte... Peut-être aurais-je du vous considérer tout ce temps comme des étrangers, afin que cela ne soit pas si dur de vous dire au revoir... Mais cela n'aurait pas été la vie!
Je m'aperçois que dans la vie, il faut payer un prix pour tout, et ce que je suis en train de payer, c'est de la nostalgie.
Cependant, je ne serais pas moi si je laissais la vie m'abattre comme ça. J'ai donc décidé de retourner la vie et de l'abattre elle.
Vie, "May God fuck you! Aujourd'hui je ne suis pas triste. Je suis heureux d'avoir ainsi eu la chance de célébrer la vie avec des amis. Peu de gens ont cette chance!"
J'espère que vous trouverez la maison jolie, nettoyée, et réconfortante.
TOMAS
Cela fut un plaisir de partager une colocation avec vous. Cuisiner, prier, chanter "La Transhumance" et de l'opéra, regarder le basket à la télé et crier sont des choses que je n'oublierai jamais.
Je regarde en arrière, et je repense à ces inconnus gays qui franchissaient cette porte... Peut-être aurais-je du vous considérer tout ce temps comme des étrangers, afin que cela ne soit pas si dur de vous dire au revoir... Mais cela n'aurait pas été la vie!
Je m'aperçois que dans la vie, il faut payer un prix pour tout, et ce que je suis en train de payer, c'est de la nostalgie.
Cependant, je ne serais pas moi si je laissais la vie m'abattre comme ça. J'ai donc décidé de retourner la vie et de l'abattre elle.
Vie, "May God fuck you! Aujourd'hui je ne suis pas triste. Je suis heureux d'avoir ainsi eu la chance de célébrer la vie avec des amis. Peu de gens ont cette chance!"
J'espère que vous trouverez la maison jolie, nettoyée, et réconfortante.
TOMAS
GaTech, Semestre II, le Voyage vers Atlanta
Départ à 7h35 am de la maison, Cormeilles, France. Charles de Gaulle bloqué pendant 2 heures; mais pourquoi? Parce que!
Les gens prennent des photos de la foule qui s'agglutine aux portes d'embarquement avec leurs portables. Comme ça ils donnent l'impression qu'ils ont du recul sur la situation, et que eux, ils ne se font pas chier à attendre 2 heures debout dans le froid (car la porte s'ouvre et se ferme sans arrêt).
Bref, ça ne part pas bien, car j'ai une correspondance à Toronto, et je ne sais pas ce qu'il m'arrivera si je la rate.
Heureusement, une fois dans l'avion, au moment où je trouve mon siège, la jolie jeune fille qui me suivait dans la file me dit qu'elle est à côté de moi. Du coup, le vol est passé beaucoup plus vite que les 8 heures prévues! Elle est Canadienne, partie anglaise, adore la France (pour de vrai, elle!). Son seul défaut? Elle a déjà un petit copain français! Après 2 heures de film, 5 heures de discussion, et du temps passé à bouffer, je la quitte déjà!
Puis vient le moment où je vais entrer aux States. Il faut remplir deux formulaires, aller voir le gars de la douane qui déteste les gens, puis se faire fouiller de fond en comble par un autre gars (très sympa, lui). Il faut allumer son ordi et son téléphone portable, pour vérifier qu'ils affichent bien quelque chose. Le gars doit se sentir un peu coupable de fouiller complètement tous les sacs; c'est pour ça qu'il est sympa, il me demande ce que je fais dans la vie, etc.
Je réussis finalement à attraper la bonne correspondance, car elle a une demi heure de retard. Puis je retouve Marc à l'aéroport d'Atlanta, et finalement Philippe viendra nous chercher tous les deux à la gare de métro (enfin plutot au Papa Jonhs, qui est entre la gare et notre maison).
Les gens prennent des photos de la foule qui s'agglutine aux portes d'embarquement avec leurs portables. Comme ça ils donnent l'impression qu'ils ont du recul sur la situation, et que eux, ils ne se font pas chier à attendre 2 heures debout dans le froid (car la porte s'ouvre et se ferme sans arrêt).
Bref, ça ne part pas bien, car j'ai une correspondance à Toronto, et je ne sais pas ce qu'il m'arrivera si je la rate.
Heureusement, une fois dans l'avion, au moment où je trouve mon siège, la jolie jeune fille qui me suivait dans la file me dit qu'elle est à côté de moi. Du coup, le vol est passé beaucoup plus vite que les 8 heures prévues! Elle est Canadienne, partie anglaise, adore la France (pour de vrai, elle!). Son seul défaut? Elle a déjà un petit copain français! Après 2 heures de film, 5 heures de discussion, et du temps passé à bouffer, je la quitte déjà!
Puis vient le moment où je vais entrer aux States. Il faut remplir deux formulaires, aller voir le gars de la douane qui déteste les gens, puis se faire fouiller de fond en comble par un autre gars (très sympa, lui). Il faut allumer son ordi et son téléphone portable, pour vérifier qu'ils affichent bien quelque chose. Le gars doit se sentir un peu coupable de fouiller complètement tous les sacs; c'est pour ça qu'il est sympa, il me demande ce que je fais dans la vie, etc.
Je réussis finalement à attraper la bonne correspondance, car elle a une demi heure de retard. Puis je retouve Marc à l'aéroport d'Atlanta, et finalement Philippe viendra nous chercher tous les deux à la gare de métro (enfin plutot au Papa Jonhs, qui est entre la gare et notre maison).
GaTech, Semestre II, le Retour à Atlanta
Ca, y est, après 18h de voyage, une escale à Toronto, me voilà de retour à Atlanta. La maison est toujours là, la voiture aussi, et en plus elle roule.
Mais Atlanta a changé : le sol est gelé, ils ont mis du sel partout, et il y a même une fine couche de neige. Le pro-Sarkozy, pro-MacCain, anti Chirac (parce que Chirac était contre la guerre en Iran), que nous rencontrons en sortant de la gare nous dit qu'il n'a jamais vu ça à Atlanta depuis qu'il y habite (10 ans qu'il est ici). Il nous dit aussi que l'université dans laquelle il a étudié étant jeune, celle du Dakota du Nord, est meilleure que Georgia Tech en matière d'aérospatial : Lol!
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