mercredi 7 avril 2010

Spring Break Part2: Parc National des Everglades

Pour ce Spring Break "Nature et Clubbing", il fallait bien qu'il y ait un peu de nature. Eh bien on a été servi! Notre bonne vieille petite 491 Ford Taurus (160000 miles à son actif je crois, soit plus de 6 fois le tour de la terre!) a trouvé un chemin en terre, le chemin aux 1000 nids de poule comme auraient pu l'appeler les autochtones. Et plus elle s'avançait dans cette contrée sauvage, plus les gens qu'elle croisait avec leurs gros 4x4 lui disaient que la fin de la route était loin... D'ailleurs, elle a croisé un 4x4 qui ne la comprenait pas quand elle parlait (anglais bien sûr) : forcément, car c'était un 4x4 français! Une touriste dedans n'en pouvait plus, la route était à vomir... Par contre, il y avait de belles bêtes le long de la route d'après elle.
Et c'est là que le safari a commencé... Depuis ce jour, le moteur de notre Ford ne fait plus le même bruit, pauvre petite 491 Taurus!
Nos photographes risquèrent leur vie pour accomplir leur mission, mais ils ne le savaient pas (je n'ai appris que récemment qu'il y avait régulièrement des accidents de gens qui s'étaient trop approchés des gators!).

Mais pourquoi avoir pris une telle route? C'est qu'au bout de la route il y avait un camping "primitif" (comme les hommes des cavernes étaient primitifs). En arrivant, les gardiens des lieux, 3 vautours, dans un grand arbre, se sont envolés, et c'est en les voyant qu'on a compris ce qu'il pouvait arriver aux campeurs imprudents... Mais nous, très prudents, on a fait un grand feu pour faire fuir les panthères (ou les moustiques, selon les versions), ce qui a très bien marché puisqu'on n'en a pas vu (des panthères).

lundi 29 mars 2010

Spring Break Part1: Panama City

Notre première étape: Panama City, Ze ville où il faut être pour le Spring Break aux Etats-Unis.
Après quelques vodka + jus de cranberrie, le concept devient simple : une plage, des jeunes dessus, une route qui longe la plage avec des picks-up dessus. La procédure est limpide : aller à la plage (vers 16h), boire du jus de cranberrie (d'ailleurs, petit oubli, il faut passer au Liquor Store avant, sinon il n'y a rien à boire) jusqu'au coucher du soleil. Puis ensuite rentrer se changer et prendre une douche au camping. Pour cela, grimper dans des pick-ups sur la route (un charmant sourire de nos amies d'Agnès Scott au chauffeur suffit) pour aller où on veut.
A pieds ca irait beaucoup plus vite car la route est complètement bouchée... Mais avec suffisamment d'alcool, même les ingés ne cherchent plus à tout optimiser; pire, ils trouvent ça fun de ne pas optimiser leur trajet!! Et puis il faut dire que la route est Ze Place to Be : c'est qui qui a les plus grosses basses? C'est qui qui a les jantes les plus brillantes et qui tournent à l'envers? C'est qui qui a les roues les plus grandes? C'est qui qui a le plus de colliers de perles? C'est qui qui a le minishort le plus court? M'as tu vu? Autant de question que tous les jeunes américains se posaient sur la route.

Spring Break

Aux États-Unis, c'est sérieux, donc on n'a qu'une semaine de vacances pour 4 mois de cours (d'ailleurs, quand je serais ingénieur aux Etats-Unis, je n'aurais que 3 semaines de congés payés, et une semaine de congé non payé). Du coup, la semaine en question n'est pas très sérieuse. Pour, nous, on pourrait l'intituler "Les Ingés Décompressent en Floride", ou "Nature et Clubbing", ou encore "Boutons de Moustiques et Coups de Soleil". Inutile de dire que notre semaine a quand même été beaucoup plus sérieuse que celle des jeunes américains en Spring Break : eux restent une semaine au même endroit (une plage), boivent, dansent, font du volley, etc. Pour nous, il s'agissait plutôt d'un road trip en Floride. Ces 2000 miles (3200 km) m'ont éreinté mais resteront un grand souvenir.

vendredi 5 mars 2010

Thrashers vs Islanders

Hier soir, petite soirée hockey à la Phillips Arena d'Atlanta. Les Thrashers (nous) jouions contre les Islanders (les adversaires). Thrasher, ca vient de "to thrash", qui veut dire "foutre une grosse raclée". Et il faut dire que pour une fois, les Thrashers ont bien porté leur nom: le match s'est terminé sur un 6-3 pour nous, facile! 3 buts du russe, 1 d'un canadien, 1 autre d'un suèdois, et le dernier par le tchèque!!
Mais évidemment, le sport pour le sport, c'est pas très intéressant. Alors il y a le show autours du sport. Il y avait des têtes cracheuses de feu quand les Thrashers mettaient des buts, des racleuses de neige en tenue d'hiver, une mascotte qui court partout, des petits shows à la Interville sponsorisés par Applebaum pendant l'entracte (la mi-temps, pardon!)... Et surtout, l'organiste de l'Arena qui était juste devant nous, et qui mettait l'ambiance pendant les arrêts de jeu avec des petites musiques genre celle dans Worms quand un ver se fait batter hors du terrain, trop cool!!

dimanche 28 février 2010

Memphis

Le week dernier, on est alle a Memphis, encore un week-end non prevu au programme. Memphis, c'est un depaysement garanti, comme une oasis en Egypte: il y a une pyramide, un joli pont eclaire la nuit, et une rue (Beale Street). Une rue avec plein de bars et des groupes de musiques. Des caleches dehors pour faire un petit tour entre amoureux (ou avec une grosse bande de potes), et des voitures de police qui bloquent et surveillent la rue. Le premier soir, on est alle voir un groupe de musique jouer dans un bar sur Beale Street, et le second soir, on est alle voir un groupe de musique jouer dans un bar sur Beale Street. Et pour $5, j'en ai pris plein la face (surtout le premier soir, un groupe de funk, que des Noirs avec le groove dans le sang :)).
Bien sur, au dela de l'aspect touristique indeniable (tiens, d'ailleurs on a aussi visite la maison d'Elvis Presley a Memphis, ca me revient), l'aspect humain du voyage a beaucoup participe a la super ambiance du week-end: car ce sont les filles d'Agnes Scott (l'Universite de filles d'Atlanta) qui nous ont convie a ce week-end, nous, les mecs de Georgia Tech (l'Universite de mecs d'Atlanta). Finie, donc, l'ambiance scientifico-macho-gay du quotidien, car il faut bien constater que nos amies d'Agnes Scott ont le pouvoir d'adoucir nos moeurs!

dimanche 14 février 2010

L'expérience Endeavor, face B

Le week-end dernier, on est allé à Orlando, week-end pas prévu au programme. Mais en tant que futurs ingés de l'ESA, il fallait qu'on aille passer un peu de bon temps en Floride, sachant qu'on n'aurait plus beaucoup l'occasion de passer du bon temps en Floride dans nos futures vies d'ingés. Pour cela, c'est simple: il suffit de prendre sa voiture, mettre quelques affaires dedans, de faire le plein ($30), et c'est parti pour 7 heures de voyage, avec un arrêt obligé dans n'importe quel fast food sur le chemin (et pas dans une sorte d'aire d'autoroute infâme où tout est 20 fois plus cher qu'ailleurs).
Il faut aussi trouver un logement digne de ce nom, et c'est là que les relations ont du bon: Ludo, un français de Georgia Tech, avait dégotté un palace floridien pour l'occasion grâce à une famille d'amis dont l'hospitalité est typique des gens du Sud. Piscine, jacuzzi, billard, lac privé, local à poubelles qui sent la rose, piano... On s'y fait vite!
Et puis pour notre culture, quand même, on est allé visiter le Kennedy Space Center, à Cape Canaveral pour clore un superbe week-end!
C'est ça l'expérience Endeavor!

L'expérience Endeavor (ou pas)

Le week-end dernier, on est allé à Orlando, week-end pas prévu au programme; mais en tant que futurs ingénieurs de l'ESA, il fallait qu'on aille voir la navette américaine décoller. 80% de chances qu'elle décolle à 4h39, le dimanche matin. On s'arme d'un barbeucue, de buns (les pains pour Burgers), et de steaks histoire de tenir toute la nuit sans aller au McDo. On prend aussi des duvets pour ne pas avoir froid et pour dormir si finalement on ne tient pas toute la nuit (ça peut arriver!). A une heure du mat', le ciel est dégagé, tout s'annonce bien, une petite sieste s'impose. Mais à 3h, désastre: des petits nuages bas ont couvert tout le ciel!! Du coup, la radio dit que la navette n'a plus que 30% de chances de décoller, parce que les petits nuages ont l'air pas très gentils. M'enfin quand même ils envoient un petit avion dans les nuages pour voir qu'est-ce qui se passe. Et puis 20 minutes avant le décollage, la radio nous annonce que le décollage est définitivement annulé, parce que soit disant s'il y a un pépin, les astronautes ne seront pas capables d'atterrir dans ces conditions de visibilité. Donc c'est le branle-bas de combat: tous les gens qui ont attendu toute la nuit veulent rentrer le plus vite possible chez eux, et en plus ils sont énervés parce qu'ils ont attendu pour rien. Il y avait tellement de monde à l'évènement qu'on a eu le temps de passer 2 CD de musiques avant de sortir des bouchons (à 5h du mat' rappelons le!), et que Philippe, notre chauffeur, a eu le temps de se prendre quelques gestes obscènes de la part d'autres automobilistes!
Voila, c'était ça l'expérience Endeavor!